La prépa des INP : choisir une classe préparatoire intégrée

Etudiants

L’absence de concours à l’issue du cycle préparatoire constitue une des nombreuses caractéristiques qui distinguent une classe préparatoire intégrée d’une classe préparatoire aux grandes écoles. Rencontre avec la directrice de la prépa des INP-Bordeaux et ses étudiants sur ce parcours qui mène aux écoles d’ingénieurs du groupe INP.

Au cours de la formation à la prépa des INP, les étudiants découvrent l’ensemble des fondamentaux comme les mathématiques, la physique, la chimie, la biologie et l’informatique, enseignements scientifiques que l’on retrouve en première ligne en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).

« Après le lycée, je voulais continuer dans la branche scientifique avec un enseignement de qualité, mais pas dans une classe prépa classique », explique Lili. La dimension généraliste de la prépa des INP est fortement appréciée des élèves. « Chacun peut trouver un module qui l’intéresse. Même en culture générale, nous abordons des thèmes scientifiques », continue Sylvain.

Un enseignement scientifique de qualité

Les élèves suivent un tronc commun lors des trois premiers semestres puis abordent une spécialisation pendant le quatrième semestre. Les étudiants prennent le temps de construire leur parcours d’ingénieurs. Sylvain n’a pas caché son impatience à ce sujet : « J’attends le dernier semestre pour pouvoir choisir la biologie, qui m’intéresse. »

Les élèves effectuent également un stage de six semaines en entreprise ou en laboratoire afin d’avoir une première expérience de terrain et de déterminer leur projet professionnel. Ce stage de découverte fait partie intégrante de la formation.

Une ambiance studieuse

La prépa des INP nécessite un travail régulier de la part des élèves. « Nous avons des révisions pour les devoirs surveillés et des travaux dirigés à préparer à la maison », confirme Lili. Une rigueur qui réclame néanmoins de s’accorder du temps pour soi. « Je m’attendais à travailler beaucoup, mais je continue aussi à faire de la musique. Certains peuvent encore maintenir un entraînement sportif, nous conservons encore un minimum de temps pour nous », poursuit Sylvain.

« Il n’y a pas d’esprit de compétition. Quand quelqu’un demande de l’aide, il va voir les autres élèves ou les parrains et marraines de deuxième année. La transition entre la terminale et la prépa se déroule très bien aussi, les professeurs nous encadrent beaucoup », explique le jeune homme.

(Source l’Etudiant)